Aujourd’hui j’ai commencé une nouvelle aventure – Devenires: una antropología para el nuevo mundo (Dévenir: une anthropologie pour le nouveau monde)- à la radio mexicaine Radio Nicolaita. Chaque deux semaines je ferai une collaboration sous la forme d’une brève réflexion à propos de différents aspects lesquels, à mon regard, peuvent nois aider à interpreter le monde où nous vivons aussi bien que celui qui s’esquisse peu à peu à l’horizon.
En partant de la méthode chère à l’ethnographe attentif, dont le journal de terrain est tôt rempli avec des références variées, il m’intéresse d’aborder une panoplie de sujets et domaines à partir de cette hétérogéneité de sources. Tout au long de ces collaborations on pourra, donc, trouver des allusions littéraires, cinématographiques, des anotations personnelles, des registres de presse, etc., tout ce qu’à travers le regard de l’anthropologie sociale et la défense d’une perspective humanistique puisse nous fournir des éléments de discussion et de critique pour penser, parmi d’autres choses, aux conséquences non averties du pouvoir technoscietifique, aux implications des nouvelles directions entreprises par le capitalisme, au désastre prévu à cause de l’arrêt de l’art comme lieu d’expérience esthétique et de résistance vitale, et, en résumé, à tout ce que d’une manière ou l’autre traduit les nouvelles significations et les nouveaux sens de nos mondes en dévenir.
De tout coeur, je tiens à remercier Radio Nicolaita, sa responsable Yazmín David et, très particulièrement, Liliana David, pour l’opportunité qui m’accordent. C’est un honneur pour moi de participer à cette initiative culturelle, alternative et académique liée à l’université michoacana de San Nicolás de Hidalgo et de le faire en plus par le biais de la beauté propre à la radio, là où le mystère de la voix et de la parole résiste encore à la fause et vide transparence de l’image.